AQUARIUM
Une pompe immergée dans une sphère de verre met l’eau en mouvement à intervalles rythmés. Ces vibrations modifient la lumière captée par une cellule photorésistante, dont les variations sont ensuite transmises à un synthétiseur modulaire. En retour, les paramètres sonores se modulent au fil des ondulations aquatiques. La pompe est activée par un capteur qui détecte le rythme cardiaque d’une personne s’approchant de l’installation, créant ainsi un lien direct entre les battements du corps, les mouvements de l’eau et les textures sonores qui en émergent.
AÉRARIUM
Dans cette sphère, un ventilateur s’anime au rythme mesuré de la respiration d’une personne s’approchant de l’installation. Le vent fait ainsi valser une feuille d’arbre suspendue dans l’espace. Ses mouvements, parfois doux, parfois saccadés, modifient la lumière perçue par une cellule photorésistante. Ces variations lumineuses sont traduites en signaux électriques, qui viennent à leur tour moduler les paramètres d’un synthétiseur modulaire.
TERRARIUM
Dans cette troisième sphère, ce sont les feuilles des plantes qui deviennent les instruments de modulations sonores. Captant les micro-variations électriques à leur surface, les signaux bioélectriques sont traduits en impulsions qui modulent les paramètres d’un synthétiseur modulaire et révèlent les fluctuations invisibles de la vie végétale.